beauté empoisonnée, quel sort m'as-tu jeté?

HICHAM THOMAS HAMLEIGH
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision, de prendre une route parallèle, comme une furtive évasion. On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie, de se dire qu’on assume et qu’on écrit de la poésie.
© tumblr ~ grand corps malade.

YOUNG, WILD AND FREE

PRÉNOM(S) ET NOM(S) ♈ hicham (thomas) hamleigh. ÂGE ♈ vingt-trois ans officiellement, dix-sept officieusement. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♈ galway, irlande, le dix-neuf décembre quatre-vingt-quatorze. NATIONALITÉ ♈ irlandais (origines inconnues mais fort probablement tunisiennes). TRAITS DE CARACTÈRES ♈ menteur, entêté, effronté, aventurier, insensible, curieux, secret, vif, grossier, hypocrite, illuminé, drôle, engagé, réfléchi, excentrique, paumé, idéaliste, extraverti, mélancolique, indépendant, loyal, intègre. GROUPE ♈ runaway baby.

HELLO THERE, THE ANGEL FROM MY NIGHTMARE

Citation :: BLUE DREAM: « Et tu tournes. Encore. Et encore. Et toujours. Comme un carrousel, comme le pollen qui tourbillonne, comme le volant d'une voiture, comme des enfants qui jouent. Comme la vie. La vie, Lil. La vie qui te ronge. Comme le temps. Le temps qui passe et refait toujours le même chemin. Et qui nous fait regretter. Tourne, Lilou, tourne encore. » Et Lilou tourne. Bras écartés. Sourire aux lèvres. Yeux clos. Et sa robe légère couleur prune tourne avec elle. Et la cigarette coincée entre ses doigts tourne avec elle. L'enveloppant dans la brume amère et délicieuse de l'évasion. Elle s'arrête, te regarde, sourit d'un air absent et séducteur. Fait un pas en ta direction. Puis un autre. Se penche. Rigole. « Arrête, Cham. Tout ce que tu veux, c'est me manipuler pour que je pose pour toi. » Tu hausses les épaules, et repose ton appareil photo sur tes genoux. « Si tu acceptais, j'aurais les plus beaux clichés du monde. » « Tu racontes n'importe quoi. » « Tu ne te vois pas très clairement. » Silence. « Je ne vois rien du tout. » « Ce n'est pas de ta faute, Lilou. Tu le sais bien. » « Je n'ai rien vu du tout. » D'un geste, tu lui arraches sa cigarette. Elle ne proteste pas. Ça ne servirait à rien. L'existence a toujours eu quelque chose d'irréel, depuis ce jour-là. Faire le gamine capricieuse ne l'aidera pas à se retrouver. Un larme. Une seule. Ému, tu amènes son appareil photo jusqu'à son œil, cadre lentement, ajuste le zoom, appuie doucement sur le bouton. Clic. Flash. « Tu as intérêt à ne jamais m'oublier. » Tu la prends dans tes bras, Cham. Lilou. Qui paraît si fragile et si étrangère à tout et tout, avec son air d'enfant trop vite devenue adulte qui a besoin d'être rassurée. « Tout ce que tu veux. »
Tu te trompes, Cham.
Ce n'est pas ta mère. C'est toi.

Citation :: NIGHTMARE: Tu voles.
Mais est-ce la réalité ? Es-tu réellement entrain de planer, bras écartés, corps tendu, par-dessus les nuages, riant des hommes qui, loin en-dessous, sur Terre, ne peuvent t'imiter ? Tu en doutes. La science à démontré plus d'une fois que les êtres Humains sont incapables de s'envoler. Pourtant... Ça semble si réel. Le vent qui te fouette le visage, qui colle tes vêtements sur ton corps, est bien trop vrai pour que ça ne soit qu'un effet de ton imagination. Les nuages que tu traverses, les faisant exploser en centaines de petits morceaux de coton blanc et doux, et qui te recouvrent d'eau non plus, ne peuvent être un délire. Tout cela est trop bien imaginé, tu serais incapable de créer dans ta tête quelque chose de semblable. Et d'ailleurs, pourquoi le ferais-tu ?
Tu voles.
Tu admets que le fait que te flottes dans le ciel est assez invraisemblable. Et puis de toute façon, comment serais-tu arrivé jusque là ? Tu ne te souviens de rien. Juste le ciel et les nuages à perte de vue. Tu ne parviens pas non plus à te rappeler depuis combien de temps tu es là. Ni comment tu y es arrivé, ni pourquoi tu y es, ni comment tu vas retourner au sol. S'il existe un moyen pour redescendre. À moins que ce ne soit un moyen particulièrement enfantin qui consisterait à simplement se pencher en avant et foncer en piqué sur la Terre, tu ne vois pas trop de quelle façon tu vas procéder. Mais après tout, tu n'es pas pressé. Voler est tellement plus beau que vivre.
Tu voles. Soudain, la peur remplace le bonheur et l'excitation, et te tord le ventre. Maintenant que tu y réfléchis, tu es incapable de te souvenir ce qu'était ta vie avant d'arriver ici, parmi les nuages. Même en te concentrant et en réfléchissant très fort, aucun souvenir de ta vie ne te revient en mémoire, si ce n'est cet univers de bleu. Tu sens tes sourcils se froncer, par-dessus ton regard trouble. Le doute s'empare de toi, tout doucement, insidieux. Es-tu toujours Hicham ? Non. Tu supposes que non. Sinon, tu aurais un passé, tu aurais une identité. Du moins, un semblant de passé, et un semblant d'identité. Et à en juger par l'absence d'un quelconque souvenir sur ce qu'avait été ta vie, sur l'absence totale de certitude sur ton nom, ton âge, sans compter le fait que ce nom de Hicham McConaughey t'était bizarrement étranger, étrangement voilé, comme s'il était séparé de toi par quelque chose de flou, tu étais à peu près certain, sur le moment, de n'être plus personne. Mais était-ce si grave ? Étais-tu obligé d'être quelqu'un pour continuer d'exister ? Ne pouvais-tu pas continuer à voler sans savoir qui tu étais ? Sans chercher à pousser plus loin, tu en doutais.
Mais tu aurais tellement aimé pouvoir y croire.
Un changement presque imperceptible du vent te fait revenir à toi. En moins d'une seconde, tu comprends que toutes ces questions que tu te poses resteraient à tout jamais sans réponses. Peut-être était-ce mieux, d'un côté.
Ça n'a plus d'importance, à présent. Tu fermes les yeux.
Tu tombes.

YOU AND I'LL BE SAFE AND SOUND

Ici, tu peux nous raconter les pêchés mignons de ton personnage, ses habitudes, sa musique préférée, son style vestimntaire, son caractère... tout cela résumé en quelques points, nous en demandons minimum quatre.

♈ si le véritable prénom du jeune garçon est hicham, c'est sous le sobriquet de thomas que tout le monde le connait, et l'a toujours connu. préférant s'accoutumer au pays, et parce que c'était plus facile à retenir pour les enfants, les dames de l'orphelinat de galway l'ont rebaptisé ainsi. néanmoins, depuis qu'il est sorti et arrivé bray, c'est sous le nom hicham qu'il se présente. d'abord et surtout car c'est ainsi qu'il s'appelle, et aussi car ne pas être lui est la règle du jeu. de la même façon, il cache son véritable âge en prétendant avoir vingt-trois ans.
♈ beaucoup plus mature et réfléchi, hicham se différencie fort de la jeunesse actuelle quant à la vision qu'il a des fleurs du mal. s'il adore la chicha, il n'a jamais touché à la cigarette, ni à la drogue, et n'a but dans sa vie que quelques gorgées d'alcool, juste pour en connaître la saveur. c'est simple, il a une peur bleue de perdre le contrôle. et il n'a pas besoin de ça, il n'a aucun problème à partir totalement en société, si bien qu'on ne voit même pas qu'il ne prend rien.
♈ il est presque impossible de définir complètement le jeune garçon, tellement son caractère est singulier. paumé, sans but précis si ce n'est celui de se démerder comme il le peut, débrouillard et extraverti, il n'est pas tellement la personne ouverte et souriante que l'on peut croire. hicham intériorise tout, et l'a toujours fait. malgré son jeune âge, il a un avis posé sur tout, tout simplement car il réfléchit tout le temps. et s'il aime rire, et faire rire, il reste à l'ouest, le genre à qui un petit carré d'herbe face à un paysage bucolique, ses pensées, de la musique dans les oreilles et la solitude suffisent. c'est un doux mélancolique, hicham.
♈ hicham parle très peu de lui. ou plutôt, il parle très peu de lui. ses pensées, ses états d'âme, sa vie. raconter ses journées, ou des anecdotes drôles, ça, oui, il peut le faire. mais expliquer le martèlement de son cœur contre sa poitrine et les sentiments étranges, colère, chagrin, et enfin indifférence, qui l'ont précédé lorsqu'il est passé devant une église ce matin, en allant travailler, ou encore avouer avoir été réveillé à quatre heures du matin par l'incendie de la maison, dans laquelle vivaient une famille avec des mômes, juste face à son appartement, ou tout simplement la boule à l'estomac qu'il ressent lorsqu'il a croisé cette petite brune, aux yeux verts si profonds, non. ça, c'est quelqu'un chose qu'il ne fera pas. nombreux seront ceux qui vous avoueront "c'est la première fois que je vois hicham pleurer" s'ils venaient à le surprendre les larmes aux yeux, là, tout de suite. c'est fou mais c'est comme ça. ça l'a rendu insensible.

WE'LL MAKE THE GREAT ESCAPE

PSEUDO/PRÉNOM: ise. ÂGE: je voterai cette année. AVATAR: naleye jr dolmans. PRÉSENCE: régulière. L'ENDROIT OÙ TU AS DÉNICHÉ LE FORUM : dans un magasine qui traînait dans la salle d'attente de mon gynéco. COMMENTAIRE: tcho.

I USED TO RULE THE WORLD

« Lilou. » Hmm. La jeune fille aux beaux cheveux bruns bouclés assise au pied de la table basse redressa légèrement la tête, bien qu'elle fut captivée par le magazine qu'elle était entrain de feuilleter. Le visage de sa sœur était tendu, inquiet, méprisant, triste. Ses propres traits trahissaient le stress que sa décontraction feinte ne parvenait pas à masquer totalement. « Lilou, pourquoi ? » s'écrièrent désespérément les yeux de la brune qui se tenait face à elle. Le cœur de Lilou manqua un battement. Elle avait été idiote de croire qu'elle pouvait cacher quelque chose à sa sœur. Bien qu'elle eut tout fait pour réprimer son envie de hurler au cours de ces trois dernières semaines, une larme naquit au creux de son œil, traîtresse, vicieuse. « Je suis désolée, Nora. Je suis tellement désolée... » Sa voix heurtée de sanglots qui ne tarderaient pas à suivre ne suffit pourtant pas à attendrir la jeune femme. Au contraire, son visage se durcit, et son regard était fixé sur Lilou, une lueur de pitié dans les prunelles. « Je ne sais pas, je ne sais plus ! Je ne me rappelle pas... » C'était, à vrai dire, ce qui la terrifiait la plus. Elle avait calculé qu'elle devait être enceinte depuis à peu près un mois. Un long mois. Suffisamment longtemps pour qu'elle parvienne à oublier le soir où elle s'était retrouvée allongée dans la rue, sans sac, sans portable et sans souvenir de ce qu'elle avait fait, où et avec qui, les trois heures précédentes. Si ses parents, oh, si ses parents savaient... Comme si elle avait lut dans ses pensées, Nora lui lança froidement : « Et papa et maman ? » Elle n'exposa pas le fond de sa pensée, cependant. C'était inutile. Elle savait. Elles savaient. Machinalement, Lilou leva les doigts jusqu'au pendentif en forme de croix qu'elle portait, et se mit à le tripoter nerveusement. Toute sa famille avait toujours été on ne peut plus croyante. Même si par miracle, ses parents ne succombaient pas d'une crise cardiaque lorsque, trahie par son ventre rond, elle devrait leur avouer la vérité, ils refuseraient catégoriquement qu'elle mette un terme à cette grossesse. Elle-même avait été éduquée trop strictement que pour penser ne serait-ce une seule seconde à leur mentir. Tout comme elle était trop religieuse que pour avorter - c'était contre tous ses principes.
« Nora, qu'est-ce que je vais faire ? Je n'ai que quinze ans... »
D'un revers de manche, elle essuya ses joues trempées et renifla. Un instant, elle resta immobile, avant d'éclater à nouveau en sanglots. Anéantie, elle se traîna jusqu'à sa sœur, et enfouit son visage dans ses genoux. Nora lui caressa doucement les cheveux - on aurait put la croire pleine de sollicitude si ses gestes n'avaient pas été emprunts de tant de dureté. Lilou était sa petite sœur, elle l'aimait, certes, mais elle avait faillit. De longues minutes passèrent, le silence uniquement ponctué de sanglots étouffés. Lorsque Nora sentit que les épaules de sa petite sœur ne tressautaient presque plus, elle la prit par le bras, lui redressa le menton. « Je vais t'aider, Lilou, ne t'inquiète pas. Je suis là. » Elle se pencha, et déposa un baiser sur son front, telle une promesse.

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Le garçon lisait tranquillement, assis sur son lit. Comme souvent. Presque tout le temps, en réalité. Il avait beau être là depuis longtemps - et avoir sympathisé avec presque tous les autres orphelins - il avait beau être extraverti, il aimait se retrouver seul avec lui-même. Doucement, trop petits coups se firent entendre de l'autre côté de la porte. En redressant le menton, il aperçut une employée entre deux âges au visage bienveillant, qu'il avait toujours apprécié, et qui l'avait toujours apprécié. Ms Westwood. Il lui sourit et, comme si c'était là le signal qu'elle attendait pour bouger, elle s'approcha. Manifestement, elle avait quelque chose d'étroitement serré entre ses doigts. « Bonjour, Thomas. On peut discuter un instant ? » Il acquiesça en refermant son livre et se recula vers le mur pour lui laisser de la place sur le matelas. Lentement, elle se laissa tomber à ses pieds et le couva du regard. Dès qu'il était arrivé - il avait à peine quelques semaines - elle avait tout de suite été captivée par ses beaux yeux, pareil à deux mystères. Longuement, elle l'observa, se questionnant toujours sur le bienfondé de ce qu'elle allait faire. « Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a ? » De sa main libre, elle attrapa l'une de celles du jeune garçon et y déposa l'objet qu'elle détenait. Étonné, il avança le bien lui appartenant désormais vers son visage. Une petite croix en argent était accrochée à une longue chaîne d'argent. Quelle ironie. Il haussa les sourcils, perplexe. « Je sais que tu ne t'intéresses pas à ce qu'ont put devenir tes parents biologiques, Thomas, mais j'ai fais une promesse que je me dois de tenir, aujourd'hui. » Son regard soutenant celui de la femme, il attendit. « Ce pendentif appartenait à ta mère. Elle me l'a laissé en même temps qu'elle t'a déposé ici. Elle avait quinze ans à l'époque, et pas grand chose à t'offrir de plus. Elle voulait que je te transmette ce présent, le jour où tu serais assez grand pour comprendre qu'elle n'avait pas le choix... » À son expression, Hicham aurait presque put croire qu'elle défendait cette femme qui l'avait abandonnée à peine né. Il tenta de se persuader du contraire, pourtant. Voilà longtemps que, malgré son jeune âge, il avait cessé d'accorder de l'importance aux personnes qui l'avaient conçu et aux raisons qui les avaient poussés à se séparer de lui. En réalité, le cynisme de la chose l'empêchait d'en vouloir à Ms Westwood. Tout ce que sa chère mère trouvait à lui refiler, à lui, l'athée, à lui, qui avait toujours refusé l'existence d'une quelconque entité supérieure, à lui, qui ne croyait en rien si ce n'est à sa propre existence, c'était le signe de sa bonne foi. Il faillit éclater de rire. C'était tellement con. « C'est gentil de votre part, Ms, mais je ne veux pas de se collier. Il représente tout ce que je ne suis pas. » Appuyant ses dires, il tendit le bijou vers elle, l'incitant à le reprendre. « Gardez-le. » Il laissa tomber le pendentif dans la main ouverte de la femme et, presque aussitôt, se replongea dans son roman, sans rien ajouter.
La discussion était close.
Tout comme le chapitre.
Enfin, il était libre.

je te réserve naleye dolmans je suppose ?
bienvenue à toi en tout cas, et bon courage pour ta fiche.

oh bah je ne dis pas non. beauté empoisonnée, quel sort m'as-tu jeté? 2806429274

merci.

Ton perso est juste plein de charme, je ne connaissais pas Naleye et je regrette pas de l'avoir découvert à travers ta fiche. Je ne sais pas si tu as terminé mais en tout cas elle est très réussie. J'ai presque eue les larmes aux yeux tellement j'ai aimé la beauté de ta plume. Bref j'espère te croiser dans le rp et avoir un lien avec ce merveilleux personnage ! beauté empoisonnée, quel sort m'as-tu jeté? 2124793060

beauté empoisonnée, quel sort m'as-tu jeté? 2124793060

beauté empoisonnée, quel sort m'as-tu jeté? 577704309

c'est adorable, merci, je suis ravie que le personnage et ma fiche te plaisent. Encore plus si ça t'a fait découvrir Naleye sous un bon jour. Évidemment qu'on se croisera dans les fiches de lien et surtout dans le rp. I love you

je trouve aussi que ta fiche est vraiment belle, et un petit lien ne sera pas de refus.
quoi qu'il en soit, j'ai lu ta fiche et tout est parfait, je te valide !
bon jeu parmi nous.

merci pour tout, et je ne dis jamais non à un lien, encore moins quand la personne a une aussi belle tête I love you